Thierry Gallega – Santi Ventura : Affaire privée

J’avais pourtant passé un super week-end. Mais j’aurais dû me rappeler que chaque fois que je passe un bon moment, les complications ne tardent pas à arriver. Cette fois les complications avaient une voix féminine. Mon téléphone que j’avais oublié d’éteindre la veille me réveilla. Je crus comprendre qu’une femme avait perdu son mari.
— Monsieur Santiago Ventura ? reprend la voix au téléphone.
— Lui-même, dis-je en m’asseyant sur le bord de mon lit, à poil, les baloches à l’air. Je sais, c’est pas très classe, surtout pour parler à une femme qui elle le paraît, classe, mais fallait pas me réveiller.
— Monsieur Santiago Ventura, le détective privé ? insiste-t-elle.