Hervé Guibert – Le Paradis
«Et le mot Paradis a claqué comme une chose fabuleuse. Ce n’était pas lié à la religion, parce que nos parents ne nous avaient pas donné d’éducation de ce côté-là, et pour moi le Paradis n’était pas moins chinois que l’enfer, je ne connaissais rien de ces mythes, mais d’un seul coup, passant par la bouche d’Irwin, le Paradis devenait le fin du fin, le rêve absolu, le sommet, le Paradis quoi et moi le Paradis, je veux connaître.»