Gérard de Cortanze – Miroirs
Dans le Grand Siècle, sur fond de guerre technique entre Venise et la France pour l’industrie des miroirs, le jeune baron verrier Nicolas de Valognes enquête sur la disparition d’une belle miroitière vénitienne, en qui il voit son âme sœur.
1665. Nicolas d’Assan, le jeune baron de Valognes, nourrit un goût immodéré pour les miroirs et n’hésite pas, en dépit des risques, à faire venir en contrebande des miroirs de Venise.
Repéré par la police du Roi, il est d’abord fortement encouragé à rouvrir la verrerie que son père avait fermée des années plus tôt, puis contraint de partir à plusieurs reprises à Venise recruter des ouvriers verriers afin de permettre à la toute nouvelle Manufacture Royale des Glaces de Miroir de rivaliser avec la Sérénissime.
Lors de son premier voyage, il fait la rencontre de la belle Azzura qui accepte de venir travailler à Paris, mais disparaît mystérieusement le jour du départ. Six mois plus tard, au retour de sa troisième mission, il engage l’un des ouvriers vénitiens, l’énigmatique Vittorio Dino, qui va faire de la verrerie de Valognes une réussite éclatante. Au point de déclencher l’ire de Colbert et d’être recruté de force à la Manufacture Royale.
Les années suivantes, Nicolas d’Assan va les employer à éclaircir le mystère de l’identité réelle de Dino, apparemment lié à celui de la disparition de sa mère, à sa naissance …