Georges-Jean Arnaud – Spoliation
» Ils étaient revenus, s’étaient installés dans la partie condamnée de l’appartement qui possédait une entrée séparée sur le palier.
La veille, une vague intuition, sous forme de malaise, avait tracassé Daisy. Désormais, elle savait qu’ils s’étaient introduits à côté, en prenant de grandes précautions, évitant les allées et venues, se méfiant du grincement de certaines portes. Les pièces, condamnées depuis la mort de Paul, son mari, donnaient sur ruelle perpendiculaire à la rue Médine. » Pourquoi l’arrivée inopinée de ces squatters bouleverse-t-elle à ce point la vieille femme ? L’inquiétude de Daisy aurait-elle un rapport avec les activités inavouables de son mari durant l’Occupation ?