Esparbec – Le Fruit Défendu
C’est l’été, dans le midi ; il fait chaud et Bérengère, femme sensuelle et vicieuse, est souvent en tenue légère. Elle s’ennuie, boit de la vodka et se prélasse à demi nue au bord de la piscine. Max, depuis sa chambre où il s’est enfermé pour réviser ses examens, l’observe. Dans ce huis clos infernal, va se trouver réalisé le tabou absolu. Œuvre transgressive, Le Fruit défendu nous conduit au cœur d’un mystère sexuel qu’Esparbec ne cesse d’explorer dans toute son œuvre : la sexualité masculine est conditionnée par le rapport à la mère. Œuvre de pure fiction, Esparbec se joue pourtant des clichés psychanalytiques et nous sature de fantasmes comme autant de soleils noirs dans la chaleur étouffante du midi. Mais c’est qui, au juste, cet Esparbec ? Dans Le Journal du Dimanche, Bernard Pivot se posait la question après avoir lu les pages élogieuses que lui avait consacrées Jean-Jacques Pauvert, dans le Dictionnaire des Sexualités (Robert Laffont). » Qui est cet Esparbec, écrivain pornocrate dont Jean-Jacques Pauvert célèbre le talent avec une outrance qui sent le canular ? » Alors, qui a raison, Pauvert ou Pivot ? Écrivain ou canular ? À vous de le dire.