Élie Wiesel – Les Portes de la forêt
« – J’ai une histoire à te raconter, une histoire juive très drôle. C’est un messager nommé Gavriel qui me l’a racontée.
– Je n’aime pas les histoires juives drôles. Elles sont tristes et font appel à la pitié. Je n’aime pas que les Juifs fassent appel à la pitié.
– Dans mon histoire, il ne s’agit pas de pitié, mais plutôt de colère.
– Dans ce cas, je t’écoute.
Grégor se passe la main sur ses lèvres. Par où commencer ? »