Élie Wiesel – Le Cas Sonderberg
Werner Sonderberg, jeune Allemand résidant aux Etats-Unis, part se promener avec son vieil oncle, visiteur de passage, dans les montagnes des Adirondacks. Le premier revient seul. On retrouve plus tard le cadavre du second. Inculpé, Werner plaide « coupable… et non coupable ».
Cette étranger affaire suscite chez Yedidyah, critique théâtral que son rédacteur en chef a chargé à titre exceptionnel de « couvrir » le procès, une fascination trouble qu’il peine à s’expliquer : comme si se jouait là son propre destin. Sentant qu’il se heurte à un secret de famille, il enquête sur son passé. La légèreté de la comédie new-yorkaise le cède à la mélancolie de la tragédie européenne. Guetté par la folie, il aura recours à l’hypnose pour retrouver les images de sa petite enfance et tenter de se réconcilier avec « une histoire qui, jusqu’à la fin des temps, fera honte à l’humanité ».