Daniel Adrien Laverdière – Génocide anticipé : Crime contre l’humanité
Dans un monde où les frontières des villes s’étendaient désormais à l’horizon, la Terre abritait une population vertigineuse de quinze milliards d’âmes. L’explosion démographique avait progressé bien au-delà des avertissements lancés par les siècles précédents, chaque coin de planète grouillant de vie humaine. Mais cette densité vertigineuse n’était pas sans conséquences. Les systèmes qui avaient autrefois soutenu des populations bien moindres étaient désormais poussés à leurs limites extrêmes, frôlant le point de rupture.
Les problèmes de famine et d’eau potable se faisaient de plus en plus pressants, exacerbés par des terres agricoles surutilisées et épuisées, incapables de suivre le rythme effréné de la demande alimentaire.
C’est dans ce contexte précaire qu’un géant pharmaceutique annonça une percée médicale révolutionnaire : un vaccin promettant non seulement de renforcer le système immunitaire humain contre ces maladies dévastatrices, mais aussi d’atténuer les pressions sur les ressources en nourriture et en eau. Une promesse d’un avenir meilleur, d’une survie assurée, attirait l’attention du monde entier. Mais derrière les éclats de cette promesse, se tramait une machination qui allait bouleverser l’ordre mondial.
