Christian Jacq – Champollion l’égyptien
En 1822, Jean-François Champollion trouve la clé de lecture des hiéroglyphes. Il ouvre ainsi le grand livre de l’Égypte pharaonique. Mais il lui faut encore réaliser son rêve ultime et vérifier sur les sites la validité de sa découverte.
De juillet 1828 à décembre 1829, il effectue son unique voyage sur la terre aimée des dieux, son véritable pays. Et c’est à cette véritable épopée dans un Orient dangereux et fascinant qu’est consacré ce récit. L’aventure débute sur un quai de Toulon où, déjà, tout se complique… Car personne ne souhaite que Champollion se rende en Egypte : ni Drovetti, le consul de France, qui ne tient pas à ce que l’on découvre son sinistre trafic de vieilles pierres, ni le tyran Méhémet-Ali, un Albanais qui a pris le pouvoir en Egypte et fait détruire les monuments pour bâtir des usines et des quais !
Quant à son entourage : un curé obsessionnel, un minéralogiste désespéré, un dessinateur de hiéroglyphes colérique, un assistant jaloux… Et que penser de cette énigmatique Anglaise qui tente de le séduire ? Chausse-trappes, trahisons, assassinats, rien n’est épargné à Champollion qui, bien que menacé de mort lui-même à plusieurs reprises, poursuit néanmoins obstinément sa quête le long du Nil. Avec un courage incroyable et des moyens dérisoires, il veut sauver ce qui peut encore l’être. L’enthousiasme est la vraie vie, pensait Champollion. Et c’est bien à la rencontre de cette vraie vie, si présente dans les demeures d’éternité, que son fabuleux voyage conduisait l’Egyptien.