Bertrand Belin – Requin
C’est depuis le milieu d’un lac artificiel près de Dijon, durant le temps que prendra sa noyade et avec le souffle que lui laisse la dure entreprise de se maintenir en vie, que le narrateur et personnage principal élève, au prix d’efforts de plus en plus pénibles à produire, son chant d’adieu. Une oraison fragmentée, épique, drôle, qui le présente comme l’unique occupant d’un édifice s’affaissant jour après jour.