Aurelio Marinella – La même chose

A stissa cosa » (la même chose) étaient autrefois les expressions codées avec lesquelles les membres de la Cosa Nostra sicilienne se présentaient les uns aux autres. A stissa cosa », ce sont aussi deux amants. Les exemples possibles sont nombreux, mais pour reconnaître quelqu’un comme étant identique à nous, nous devons d’abord nous connaître nous-mêmes. C’est un voyage, pas toujours agréable, souvent surprenant, parfois décevant. Et Anthony découvre bientôt qu’on ne peut échapper à sa nature et que le destin joue un rôle fondamental.
Vous allez vous salir les mains, à l’intérieur d’une histoire d’amour, dans une dimension qui va bientôt se débarrasser de son imagerie pour vous envelopper dans la puanteur et le parfum d’une réalité que vous reconnaîtrez, vécue comme un spectateur payant son tribut.
Vous lirez ce que vous n’avez peut-être jamais voulu savoir et vous vous consolerez en pensant que ce n’est qu’un roman. Sans pour autant en être vraiment convaincu.
Bienvenue à l’origine du monde dans lequel vous vivez, à la frontière entre Bien et le Mal. Dans les secrets inavouables du pouvoir qui vous sourit en clignant de l’œil pour vous détourner de ses abus inavouables.
A l’intérieur de ces salles vous n’aurez jamais accès, les paroles que vous n’entendrez jamais et les enseignements qui vous préparent à l’ascension vers l’empire du Mal ou du Bien.
Préparez-vous à vous découvrir meurtriers et sauveurs, laissez-vous envahir par le désir de justice, la dignité de la vengeance, trouvez le courage d’être des hommes dans les rues de la Sicile bucolique et les châteaux français des années 1970.
La noblesse, l’Église, la politique, la mafia, les gens bien, les gens tels qu’ils étaient quand Antoine passait sa vie aussi sereinement que vous.
Jusqu’au jour où tout a changé.
Le destin ? C’est ainsi que quelqu’un l’appelle.
Mais quel est le destin de toutes ces choses ? Son intrigue incompréhensible trouble Anthony et Mia.
Ils font partie de chacun d’entre nous. Ils sont l’éperon et la bride. La raison et l’instinct. Ils sont ce que nous voudrions être, ce que nous nous faisons des illusions de ne pas être et ce que nous ne voudrions jamais devenir.
C’est à la fois l’obscurité et la lumière que nous portons dans nos cœurs. Parce que parfois, ce que nous sommes ne suffit pas à surmonter les injustices de la vie.
Au moment précis où nous ressentons ce sentiment commun d’impuissance face aux événements qui nous font souffrir, nous entendons leurs voix, leurs enseignements et leur force nous être chuchotés à l’oreille.
Ceux-là mêmes qui, dans ce roman, réfléchissent à la façon dont chaque événement de la vie contribue à en modifier le cours. Combien le destin ne parle pas le langage de la raison mais celui de l’instinct.
Anthony n’a jamais imaginé qu’il serait un pion à la merci du destin, le même destin qu’il a incarné pour ceux qui ont croisé son chemin.
Pour certains, il deviendra un monstre, un bourreau sanguinaire ; pour d’autres, un sauveur, un bienfaiteur ; pour d’autres encore, un homme de pouvoir corrompu, un ami puissant, un criminel, un homme qui sauve des vies.
Tout le monde l’appellera par son propre nom. Sauf Mia. Pour elle, il sera toujours son Antonio bien-aimé.