A.S. Byatt – Une femme qui siffle
Londres, 1968. Frederica, récemment divorcée, anime à la télévision un talk-show esthétiquement révolutionnaire. Autour d’elle les valeurs vacillent et les jeunes tournent le dos à l’ordre établi, lui préférant sciences occultes, thérapies de groupe et autres « anti-universités » anarchisantes. En marge de la révolution étudiante, une communauté fermée menée par un mystique aux allures de prophète propose une autre lecture du monde. Sur cette toile de fond A.S. Byatt bâtit un magnifique roman d’amour, de mort et de vie. Éblouissant par sa force poétique, Une femme qui siffle redéfinit les limites de la normalité tout en livrant une analyse corrosive des bouleversements sociaux et intellectuels qui secouent l’Angleterre de la fin des années 60. Après La Vierge dans le jardin, Nature morte et La Tour de Babel, Une femme qui siffle est le dernier volume d’une saga en quatre volets signée par la grande dame des lettres anglaises.