Andreï Kourkov – Le caméléon

Kiev, 1997. Dans le studio qu’il vient d’acheter, Nikolaï Sotnikov, découvre Kobzar, un livre de Taras Chevtchenko considéré comme le chef-d’œuvre du grand poète et patriote ukrainien. Dans les marges, figurent au crayon les multiples annotations d’un homme mort dans des conditions suspectes. Dans un document que ses amis ont glissé dans son cercueil, il écrivait avoir découvert une chose précieuse pour le peuple ukrainien. Nikolaï se rend la nuit au cimetière, et après avoir procédé à une exhumation clandestine, récupère cette lettre. Écrite en 1851, elle accusait Chevtchenko, alors soldat à Mangychlak, Kazakhstan, d’avoir caché quelque chose dans le sable. Veilleur de nuit dans un entrepôt d’aliments pour bébés, Nikolaï se rend compte que cette activité masque un trafic de drogue et il est obligé de quitter Kiev. Il en profite pour rallier Mangychlak afin de percer l’énigme Chevtchenko. En chemin, il rencontre une jeune Kazakh, la belle Goulia, qui va l’accompagner dans un périple jalonné de rencontres dont la plus surprenante sera sans doute celle d’un gentil caméléon.