Gérard De Villiers – SAS T018 Que viva Guevara
Ses longues mains serraient les reins de Malko. Elle s’y agrippa, le maintenant contre elle.
Ils ne formaient plus qu’une masse inextricable à l’arrière de la Bentley. Après des mouvements furieux du bassin, Divina laissa retomber ses jambes, resta immobile, ne semblant pas sentir le poids de Malko.
– Tu ne me dois rien, dit-elle doucement. Elle se dégagea, sauta à terre et remonta à l’avant. Son chignon ressemblait à une glace en train de fondre. Elle chantonnait. Malko reprit le volant.
L’avenue se terminait en cul-de-sac. La Bentley stoppa devant une grille en fer forgé. Divina embrassa rapidement Malko.
– Je t’accompagne jusqu’à la grille, dit-il. Soudain deux hommes surgirent de l’ombre braquant sur eux des mitraillettes Thomson vêtus de costumes croisés et rayés, des chapeaux mous enfoncés jusqu’aux oreilles.
– Ne bouge pas, gringo, dit le plus petit des deux qui avait l’air d’un champignon avec son grand feutre noir.
